Marwal's blog

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samedi 16 mars 2013

C'est fermé on vous dit !!

Voilà, ce blog est définitivement fermé Je viens d'enlever l'autorisation de poster des commentaires, je vous souhaite toutefois bonne lecture si vous voulez vous replonger dans ces 8 dernières années, et je vous invite à venir sur marwal.org pour de nouvelles aventures ! Marwal.

vendredi 1 mars 2013

Je s'rais pas étonné qu'on ferme.....

Eh oui, il est temps... Ce bon vieux blog aura recueilli mes états d'âme durant 8 ans... Il m'a connu célibataire, et puis en couple, et puis papa... Il m'a vu lillois et parisien. Il vous a donné de mes nouvelles aux 4 coins du monde ! Il a accompagné mes nuits d'insomnie, mes grands bonheurs, mes angoisses, bref toute ma vie ... Mais il est temps qu'il fasse peau neuve, alors il va se poursuivre sur une autre plateforme (merci Mäge !!) et vous pouvez le trouver là : www.marwal.org à tout de suite !!

Marwal.

lundi 25 février 2013

le mot du jour...

Quel rapport entre Cléopâtre et Marcel Pagnol ?

Le prénom Cléopâtre est issu du grec (kleos) qui signifie « gloire, renommée, réputation » et de (patros), le génitif (attique) de (pater), qui signifie « père ». Cléopâtre signifie donc : "la gloire de mon père". (à peu de chose près...).

hop !

mardi 29 janvier 2013

Google et les CAPTCHAS...

On m'avait déja parlé de ce truc dingue à propos de Google et les captchas, mais je ne l'avais jamais expérimenté. Et Aujourd'hui en laissant un commentaire sur le blog d'un ami, j'ai du utiliser mon compte google pour me connecter. Donc, pour valider mon commentaire, Google me demande de prouver que je ne suis pas un robot en me demandant de recopier deux morceaux de texte, dont un est une photo d'une plaque sur le mur d'une maison avec le numéro de la dite maison et l'autre partie du code est juste un texte dont la typo a été déformée. Sur la photo, le chiffre est vraiment indéchiffrable (...), illisible, je clique alors sur le bouton de rafraichissement, et là, une autre photo du même type (plaque de numéro de maison) apparait, plus clair celui là avec le numéro 2252, bien lisible. Et là il me revient en mémoire ce que me disait un pote à propos de ces filous de Google qui, par le biais de ces pseudo captcha, vous font bosser à l'oeil... Je m'explique: lors des photos faites par les voitures de Google maps, il y a certaines choses qui ne sont pas très lisibles pour les ordinateurs en charge d'analyser les images et de repérer par exemple les numéros des maisons qui seraient un peu flous etc... Alors, plutôt que de payer des gens à regarder des photos toute la journée pour déchiffrer tout ça... Ils ont trouvé une main d'oeuvre gratuite : NOUS ! En mettant ces petits morceaux de photos dans des captcha et en vous demandant de les "traduire" pour vous connecter, vous aidez sans le savoir le projet Google... Et je le prouve, car au moment de taper le code pour laisser mon commentaire, je me suis dit, tiens, quand même c'est gonflé, ça voudrait dire que google ne sait pas lire cette photo, donc je peux écrire n'importe quoi dans cette partie du captcha, et si tout ça est vrai, ma connexion devrait réussir malgrés tout... Alors j'ai incrit 2258 au lieu de 2252 et là.... "Votre commentaire a été correctement publié !" .... Je sais pas vous, mais moi ça me fait tout drôle de me dire que je fais du bénévolat pour une des entreprises les plus riches de la planète... Je propose donc à tout le monde de donner un peu de travail à Google en remplissant de faux numéros histoire de mettre un peu le désordre dans leurs bases de données... Comme ça, peut être devront ils employer des gens pour faire le boulot et vous aurez créé de l'emploi ! Bravo !

mercredi 16 janvier 2013

For a day ?

Il est des gens qui traversent une vie en imprimant autour d'eux une energie créatrice si forte que toute une génération en est marquée. C'est le cas d'Ivo Watts Russell. Si vous ne connaissez pas ce nom, laissez moi vous y amener... Par un chemin ombragé, frais, bordé de fleurs splendides aux parfums capiteux et enivrants, d'arbres tordus aux ramures torturées pleines de fruits étranges vénéneux aux couleurs inconnues et sublimes. Si je vous dis Cocteau Twins, Bauhaus, Dead Can Dance, Pixies, Throwing Muses ou This Mortal Coil. Tout ces noms sont sur une liste, la liste des groupes qui ont un jour été les protégés du label indépendant anglais 4AD créé en 79 par le duo Watts Russell - Peter Kent dont le départ rapide du label en 80 pour en former un autre (Situation Two) laissera Watts Russell seul aux commandes. Il invitera le jeune designer graphique Vaughan Oliver aka V23 à venir le rejoindre afin de créer l'indentité visuelle du label, qui deviendra reconnaissable entre mille. L'écurie 4AD va voir ses petits protégés devenir des groupes cultes au cours de deux decennies et inspirer toute une génération. Moi qui suis né en 75, j'ai donc fait ma culture musicale durant ces deux décennies et ces groupes ont été la B.O. de mes années d'école où les cassettes tournaient dans les "walkman". Il y aurait tant à dire sur chacun des groupes qui ont fait la gloire du label 4AD avant que Watts Russell ne revende ses parts à ses distributeurs ( Beggars Group). Je vous laisse flâner le long de la liste du catalogue 4AD et retrouver (pour ceux de ma génération, les morceaux qui ont accompagné les joyeux moments (Pixies) et les drames (This mortal coil) de nos jeunes années ! http://www.4ad.com/ http://www.beggars.com/ http://www.vaughanoliver.co.uk/

vendredi 16 novembre 2012

Rollin, encontre et Maroilles.

Je viens de lire, après l'avoir rencontré, enfin pas vraiment car je ne lui ai pas adressé la parole, non pas parce que je n'en ai pas eu l'occasion, mais bel et bien par ce que je n'ai pas osé, timide comme je suis, donc on ne peut effectivement pas dire que je l'ai rencontré, de plus, rencontrer vient du latin encontra (« au devant de », « vers »), du préfixe re- (« encore ») ce qui voudrait dire que je serais allé "encore" une fois vers lui, ce qui signifierait que je l'ai "encontré" une première fois dans le passé, ce qui n'est pas le cas. D'ailleurs, méfiez vous, si votre femme croise un type et qu'elle lui dit "je suis ravie de vous rencontrer", il y a donc anguille sous roche. Surtout si elle a fait du latin à l'école. Bref, Je viens de lire après l'avoir encontré hier soir dans un bar, que François Rollin est né à Malo les Bains. Ce qui fait de lui un Ch'ti et conforte,donc, maroillement (adverbe de ma création qui signifie de manière oblique -n'est ce pas cher Professeur Rollin- à la fois "grandement" et "en rapport avec la région Nord-Pas-de-Calais") mon admiration envers cet homme plus que talentueux.

lundi 12 novembre 2012

Un bon ami.

Je néglige mes amis par amour pour eux.
J'évite d'être présent quand ils ne vont pas bien, j'économise mon soutien et ma compassion.
Ainsi je les dispense de venir à mon chevet quand j'irai mal.
Quel plus beau cadeau pouvons nous faire à ceux qu'on aime ?

samedi 27 octobre 2012

Une écharde dans un aphte ...

C'est insupportable, semblable à une cloque, un frottement permanent que rien ne peut soulager, quelque chose d'atrocement physique, un aphte, quelque chose qui ne peut pas se soigner instantanément... Quelque chose qui sera moins douloureux seulement si on prend le temps de s'en occuper, une écharde. Voilà ce qu'est devenue mon envie d'ecrire, une écharde.

On ne dit pas:

"Elles ont un problème de foie ces religieuses"
Mais
"Elles sont jaune les nonnes !"

vendredi 26 octobre 2012

On ne dit pas :

"Je vendrais mon âme au diable pour pouvoir admirer encore et encore ton magnifique petit appendice nasal"
mais
" ton beau nez damne !".

jeudi 18 octobre 2012

Cioran

"Quiconque est passé par une épreuve regarde de haut ceux qui n'ont pas eu à la subir." Une chance que nous ne puissions voir les morts. Les rues seraient pleines de fantômes arrogants suintant le mépris !

dimanche 14 octobre 2012

Si peu ...

Je réalise que ce que j'ai vécu, c'est à dire 37 ans représente ce qui séparait ma naissance de la deuxième guerre mondiale...

vendredi 28 septembre 2012

Mode et impressionnisme...

Hier je suis allé voir l'exposition "L'impressionnisme et la mode" au musée d'Orsay. La mode n'est pas un sujet qui m'intéresse normalement. Ici l'intérêt est plus de voir la mode à travers les yeux des artistes impressionnistes, et d'une manière plus générale, d'avoir devant les yeux un splendide témoignage de la manière dont les gens s'habillaient à la fin du 19e siècle. L'exposition mélange tableaux, photos d'époque, et de nombreuses tenues sont présentées, robes, chapeaux, tenues féminines mais aussi masculines. Outre le sujet de l'expo, j'ai surtout fait quelques rencontres somptueuses et purement picturales... Pour commencer, un premier choc avec la Dame en bleu de Corot. Sans exagérer, j'ai failli pleurer sans savoir vraiment l'expliquer, ce tableau est d'une beauté vraiment troublante, cette fille nonchalamment appuyée sur sa main semble s'ennuyer à mourir, perdue dans ses pensées, on l'imagine en train de poser pour le peintre avec à l'esprit, ses petits tracas de la vie, c'est cette attitude je crois qui m'a vraiment ému, elle est tellement réelle cette impression, est ce vraiment ça l'impressionnisme ? Donner à ressentir un moment dans le temps dans ce qu'il peut avoir de plus simple, de plus anodin mais de manière extrêmement tangible ?. Puis il y eu un reflet, juste un reflet, minuscule, un eclat de lumière sur un ongle. L'ongle d'une femme au gant, juste ce petit reflet sur cet ongle, il est splendide, il est le détail qui crée ce point de rencontre infime entre de la peinture sur une toile et l'émotion de la beauté. Dans la Dame en bleu c'est la scène entière qui vous projette dans un monde parallele, ici c'est juste ce reflet qui fait sur moi l'effet d'un tour de magie, comme si d'un coup le reflet, l'ongle et la main entière se mettaient à bouger et à vivre. Ou plutot, cette vibration imperceptible juste avant le mouvement. Voilà, ce reflet c'est cette vibration presque imperceptible... J'ai beaucoup aimé le tableau "Une soirée" de Jean Béraud, il est si clair, si limpide, si précis, on y trouve aussi cette sentation d'un temps suspendu qui va redémarrer. C'est délicieux. Le grand nu de Gervex est magnifique lui aussi, enfin, elle est magnifique, magnifiquement érotique, l'homme est prés de la fenêtre, debout, presque entièrement habillé, elle est entièrement nue, imberbe échouée sur le lit, dans les vagues fraiches des draps, les yeux fermés. Son corps est trop pâle, ses têtons trop rose pâle eux aussi, tout l'érotisme repose non pas dans la nudité offerte de cette jeune demoiselle qui manifestement vient de faire l'amour, mais dans le ton trop exact du rose de ses têtons. Puis deux mains m'ont attrapé, la première, celle de Manet, peinte par Fantin Latour, bleutée tenant sa canne. On dirait la main d'un cadavre. Effrayante. Et juste à coté, une autre main, monstrueuse elle aussi, celle d'un homme par Caillebotte, une main horrible, hachée, tourmentée, alors que l'homme a l'air si calme... Et pour finir, Caillebotte en homme invisible... Déformation de photographe sans doute, mais en regardant le tableau "Au café" de Caillebotte, on y voit un homme debout, dans un café, et derrière lui il y a un très grand miroir comme on peut en trouver, recouvrant des murs entiers dans certains cafés qui ont souvent pour but de créer un trompe l'oeil et de créer l'illusion que l'endroit est beaucoup plus grand. Et bien, Caillebotte devrait se refléter dans le miroir qui se trouve juste en face de lui, si il avait été question d'un photographe, on aurait à coup sûr vu l'homme, l'appareil photo à la main, entrain de photographier la scène, hors ici il n'y a personne, Caillebotte s'est volontairement fait disparaitre du tableau, son but n'est donc pas de représenter une scène avec le soucis du détail réaliste, mais bien de nous inviter à partager un instant dans un endroit donné, durant quelques secondes. comme des êtres invisibles de passage. Dans une exposition nous sommes des hommes invisibles, traversant le temps et l'espace pour attérir dans un champ de bataille, un salon, un café, une chambre, nous voyons mais les personnages ne nous voient pas. Nous entrons et sortons de chez eux à volonté sans perturber l'instant. Sans agiter la moindre poussière, sans créer le moindre souffle. Entrer dans un musée c'est un peu entrer dans le monde des morts, des fantômes, autour de nous, il n'y a à voir que du temps révolu, des choses qui ne sont plus, des êtres disparus depuis longtemps. Des souvenirs, des témoignages. Nous regardons ce qui se trouve dans ces cadres, qui sont comme des fenêtres sur le passé, chaque tableau est un aquarium où est emprisonné une seconde d'un autre temps. Je voudrais pouvoir y tremper la main, y plonger la tête et sentir le parfum de la jeune fille de Gervex, je voudrais pouvoir respirer l'odeur des cigares et du café qu'on sert à la table de Beraud. Je voudrais respirer l'odeur du bois des rabotteurs de Caillebotte. Je voudrais plonger dans un tableau et ne plus en sortir, passer par la fenêtre dans la fenêtre, me mettre en abîme. pour l'éternité.
Site de l'exposition

mardi 25 septembre 2012

Les livres...

Je me comporte avec les livres comme de nombreux hommes se comportent avec les femmes, je les envisage, les entame, puis, après un chapitre ou deux, je les abandonne sur un lit sans plus leur adresser la moindre attention... un vrai salaud.

On devrait...

On devrait, chaque matin, avec son café, lire une citation de Cioran. La vie ne serait certes pas plus gaie, mais diablement plus digeste.